Au 3 mars, 464 936 personnes de tous pays et de tous
horizons, des anonymes et des personnalités connues, avaient signé sur Internet
la pétition demandant au gouvernement ougandais d’abandonner son projet de loi contre les homosexuels. Si
le texte est adopté, ceux-ci risquent de lourdes peines de prison et même la peine
de mort en cas de récidive, rappelle le Daily Monitor. N’importe quel citoyen peut être condamné à trois ans
de prison s’il est reconnu coupable de ne pas avoir dénoncé une relation
homosexuelle à la police dans les vingt-quatre heures. Alors que le vote du Parlement est attendu dans les prochains jours, la pétition
sera très bientôt remise au président Museveni et aux ambassades ougandaises à travers le monde.