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Arrêtez la "guerre contre la drogue"

A l'attention de Ban Ki-Moon et de tous les Chefs d'Etat:

Nous vous appelons à mettre un terme à la guerre contre la drogue et au régime de prohibition, pour évoluer vers un système fondé sur la décriminalisation, la régulation, la santé publique et l'éducation. Cette politique vieille de 50 ans a échoué, elle renforce le crime organisé, détruit des vies et coûte des milliards. Il est temps de proposer une approche humaine et efficace.

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Arrêtez la "guerre contre la drogue"

Mise à jour, 1er juin 2011
Incroyable! En seulement quelques jours, nous avons dépassé notre objectif de 500000 voix appelant à la fin de la "guerre contre la drogue". Notre message sera remis en mains propres aux dirigeants mondiaux le jeudi 2 juin lors d'une conférence de presse à New York et au Secrétaire Général de l'ONU le vendredi 3 juin. Pendant cet événement, un compteur indiquera le nombre de signatures en temps réel. Ainsi chacune de nos voix compte! Continuons à faire passer le message et à donner de l'ampleur à cette campagne!

Mise en ligne le 30 mai 2011
Dans 72 heures, nous pourrions enfin assister aux prémices de la fin de la "guerre contre la drogue". Cette guerre coûteuse a totalement échoué à endiguer le fléau de la toxicomanie et a de surcroît causé un nombre incalculable de morts, dévasté des communautés et transféré des trillions de dollars vers de violents réseaux du crime organisé.

Les experts s'accordent à dire que la politique la plus judicieuse est la régulation publique, mais les responsables politiques ont peur de s'attaquer à ce problème. Dans 72 heures, une commission mondiale regroupant d'anciens chefs d'Etat et chefs de la diplomatie de l'ONU, de l'UE, des Etats-Unis, du Brésil, du Mexique et d'autres pays, va briser le tabou et appeler publiquement à considérer de nouvelles propositions, dont la décriminalisation et la régulation des drogues.

Ce pourrait être un de ces tournants critiques qui ne se présentent qu'une fois par génération -- à condition que nous soyons suffisamment nombreux à exiger la fin de cette folie. Les politiciens affirment comprendre l'échec de la guerre contre la drogue, mais prétendent que l'opinion publique n'est pas prête à accepter une alternative. Montrons-leur que non seulement nous accepterons une politique sensée et humaine, mais que nous l'exigeons. Signez la pétition et partagez-la avec tous vos proches -- lorsque nous aurons atteint un demi-million de voix, la commission mondiale remettra en mains propres notre pétition aux dirigeants de la planète.

Depuis 50 ans, les politiques antidrogue en vigueur ont échoué pour tous et partout, mais le débat public est englué dans la peur et la désinformation. Tout le monde, même le Bureau de l'ONU contre la Drogue et le Crime chargé de mettre en oeuvre cette approche, est d'accord : déployer des militaires et des policiers pour brûler des fermes de culture de drogue, pourchasser les trafiquants et emprisonner les dealers et les toxicomanes, tout cela est une erreur coûteuse. Et le coût humain est massif : de l'Afghanistan au Mexique, en passant par les Etats-Unis, le trafic illicite de drogues détruit des pays dans le monde entier, tandis que la toxicomanie, les morts par overdose et les infections au VIH/SIDA ne cessent de croître.

Dans le même temps, des pays où la législation est moins répressive -- comme la Suisse, le Portugal, les Pays-Bas et l'Australie -- n'ont pas connu l'explosion de l'usage de drogues prédite d'un air grave par les promoteurs de la guerre contre la drogue. Au contraire, ces pays ont connu une baisse significative de la criminalité liée à la drogue, de la toxicomanie et du nombre de morts, et peuvent à présent se consacrer directement au démantèlement d'empires criminels.

De puissants lobbys continuent d'entraver la route vers le changement, notamment les militaires, les services de maintien de l'ordre et les services pénitentiaires dont les budgets sont en jeu. Et les responsables politiques craignent de perdre leur poste aux prochaines élections s'ils soutiennent des approches alternatives, car ils apparaîtront comme faibles lorsqu'il s'agit de maintenir la loi et l'ordre. Mais de nombreux anciens ministres en charge des politiques antidrogue et anciens chefs d'Etat se sont exprimés en faveur de ces réformes depuis qu'ils ont quitté leurs fonctions. Les sondages quant à eux montrent que les citoyens du monde entier considèrent l'approche actuelle comme étant catastrophique. Le mouvement en faveur de politiques nouvelles et améliorées est en train de gagner du terrain, en particulier dans les régions ravagées par le trafic de drogue.

Si nous parvenons à créer un tollé planétaire dans les prochaines 72 heures pour soutenir les propositions courageuses de la Commission Mondiale sur la Politique des Drogues, nous pourrons neutraliser les excuses éculées en faveur du statu quo. Nos voix détiennent la clé du changement -- signez la pétition et faites passer le message.

Nous avons une chance d'entrer dans le dernier chapitre de cette "guerre" sauvage qui a détruit des millions de vies. L'opinion publique mondiale déterminera si cette politique catastrophique est arrêtée ou si les politiciens se dérobent face au besoin de réforme. Mobilisons-nous d'urgence pour pousser nos dirigeants hésitants à écarter le doute et la peur en passe de les submerger, et à retrouver la raison.

Parlez-en à vos amis!