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Pas de prison pour la pilule

Au président du Congrès Juan Orlando Hernández:

Nous, citoyens du monde inquiets, vous exhortons à ne pas criminaliser la contraception. Votre proposition de loi 54 ferait du Honduras le seul pays au monde à punir la prise ou la vente de la pilule du lendemain de peines de prison allant de 3 à 10 ans. Nous vous exhortons à rejeter cette loi extrémiste et à respecter les droits des femmes, sinon vous prendrez le risque d'être condamné par vos voisins d'Amérique latine et par la communauté internationale.

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Pas de prison pour la pilule

Le Honduras pourrait adopter dans quelques jours une loi extrémiste qui prévoit d'emprisonner les adolescentes qui ont pris la pilule du lendemain, y compris les victimes de viol. Mais nous pouvons bloquer cette loi et garantir aux femmes le droit d'éviter une grossesse non-désirée.

Certains membres du Congrès reconnaissent que cette loi -- qui prévoit aussi d'emprisonner les médecins et toute personne qui procure la pilule -- est excessive, mais ils subissent les pressions du puissant lobby religieux qui prétend à tort que la pilule du lendemain est un avortement. Seul le chef du Congrès, qui souhaite être candidat à la présidence du pays et se soucie de sa réputation à l'étranger, peut empêcher cela. Si nous mettons maintenant la pression sur ses épaules, nous pouvons enterrer cette loi rétrograde.

Le vote peut avoir lieu n'importe quel jour -- montrons au Honduras que le monde ne restera pas passif tandis qu'il emprisonne les femmes qui prennent des contraceptifs, même les victimes d'agressions sexuelles. Signez la pétition urgente appelant le président du Congrès hondurien à défendre les droits des femmes. Avaaz collaborera avec des associations féministes locales pour remettre notre appel massif en mains propres.
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