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Aidez à sortir Michel Gbagbo des griffes des hommes de Ouattara et Soro

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Cette pétition a été lancée par Jacques I. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Jacques I.
a lancé une pétition à destination de
Francois Hollande, président de la république, Laurent Fabius; Ministre des affaires étrangers, Claude Bartolone; président de l'Assemblée Nationale
Messieurs le Président de la République, le Ministre des Affaires Étrangères et le Président de l'assemblée Nationale Française

Je viens vers vous en ma qualité de citoyen français et européen préoccupé du sort de Monsieur Michel GBAGBO, ressortissant français actuellement détenu à la prison de Bouna en Côte d’Ivoire.

Monsieur Michel GBAGBO est le fils du Président Laurent GBAGBO et de Madame Jacqueline CHAMOIS.

Comme vous le savez sans doute, à la suite des élections présidentielles d’Octobre 2010 en Côte d’Ivoire, il est survenu un contentieux électoral entre les deux principaux candidats que sont le Président sortant Monsieur Laurent GBAGBO et Monsieur Alassane OUATTARA.

Cette situation plongea le pays dans une grave crise politique qui se terminera par plusieurs homicides, provoquant une insécurité totale en Côte d’Ivoire.

C’est dans ce contexte que le jeudi 31 mars 2011, Michel GBAGBO n’eut d’autres choix que de se mettre à l’abri avec son épouse et leurs enfants, dans la résidence présidentielle, auprès de son père et du reste de sa famille.

Depuis sa capture en même temps que son père, le 11 avril 2011, Michel GBAGBOest entre les mains des commandants de zone d’Alassane OUATTARA et de Guillaume SORO, et a été victime de nombreux et graves sévices.

Ces geôliers iront même jusqu’à filmer leurs forfaits et les diffuser sur internet sans qu’ils ne soient inquiétés par les autorités ivoiriennes.

Contrairement à ce qui a été affirmé, Michel GBAGBO a été capturé en dehors de tout cadre légal.

Il sera d’ailleurs affirmé par les autorités ivoiriennes, que Michel GBAGBO ne faisait l’objet d’aucune poursuite, au moment de son enlèvement.

Il est cependant fait état d’un décret pris par Monsieur Alassane OUATTARA assignant à résidence le Président Laurent GBAGBO, son épouse, son fils Michel GBAGBO et plusieurs de ses collaborateurs.

Il apparaît toutefois, après vérification, que ce décret n’a jamais existé et, en tout état de cause, qu’il n’a jamais été publié au journal officiel de la République de Côte d’Ivoire, ni notifié à Monsieur Michel GBAGBO, et ceci en violation des lois internationales, ivoiriennes, et françaises.

Monsieur AHOUSSOU Jeannot, alors Ministre de la Justice d’Alassane OUATTARA affirmera d’ailleurs que Michel GBAGBO est détenu « parce qu’il était avec son père ».

AMNESTY INTERNATIONAL indiquera à cet égard être « préoccupée à l'idée que plusieurs personnes incarcérées à l'hôtel Pergola et peut-être dans d'autres endroits soient privées de liberté simplement en raison de leurs opinions politiques, réelles ou perçues, auquel cas elle les considèrerait comme des prisonniers d'opinion ».

Par ailleurs les mauvaises conditions de détention de Michel GBAGBO auront des conséquences sur sa santé, qui se dégrade progressivement.

Son inculpation intervenue en août 2011, soit après 5 mois de détention arbitraire, n’est manifestement motivée que par la volonté du pouvoir ivoirien de donner un cadre légal à une situation jusqu’alors illégale.

Aucun élément concret ne venant justifier son inculpation.

C’est dans ce contexte que Madame Jacqueline CHAMOIS, mère de l’intéressé, a tenté, à maintes reprises, de vous alerter mais également le Président de la République sur le fait que Michel GBAGBO est un prisonnier politique.

En vain.

Il ne peut y avoir du 2 poids 2 mesures dans l’assistance que la France doit aux ressortissants français.

La devise Liberté, Egalité, Fraternité doit être défendue et s’appliquer sans distinction pour tous les otages et prisonniers politiques français dans le monde.

Il revenait donc aux autorités françaises de s’assurer du cadre légal de la détention de Michel GBAGBO d’avril à août 2011.

Il est certain que si la France avait fait profiter à Michel GBAGBO de son assistance, ce dernier ne serait certainement plus détenu aujourd’hui tant la situation était manifestement illégale. A cet égard, il est bon de noter que le jour de sa capture, Michel GBAGBO a été frappé en présence des soldats français qui se sont contentés de prendre des photos souvenirs de cette barbarie.

Je vous prie donc, Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères, de bien vouloir intervenir auprès des autorités ivoiriennes, afin qu’il soit mis fin à cette situation aussi injustifiée qu’inhumaine.

Toussaint Alain
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