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Victoire
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Yee P.
a lancé une pétition à destination de
Maria do Céu PATRÃO NEVES, Gabriel MATO ADROVER, João FERREIRA, Carmen FRAGA ESTÉVEZ, Struan STEVENSON, Alain CADEC, Guido MILANA, Antonello ANTINORO, Kriton ARSENIS, Chris DAVIES, Nigel FARAGE, Pat the Cope GALLAGHER, Dolores GARCÍA-HIERRO CARABALLO, Marek Józef GRÓBARCZYK, Ian HUDGHTON, Iliana Malinova IOTOVA, Werner KUHN, Jean-Marie LE PEN, Isabella LÖVIN, Crescenzio RIVELLINI, Ulrike RODUST, Raül ROMEVA i RUEDA, Isabelle THOMAS, Nils TORVALDS, Jarosław Leszek WAŁĘSA, Jean-Noël LADOIS, Gabriel FRANTZ
VOTONS POUR ÉLIMINER LES LACUNES DANS LES LOIS EUROPÉENNES POUR LA PRÉSERVATION DES REQUINS !

Pourquoi est-ce important?

Le « finning » n'est pas seulement un problème asiatique même si ce sont les populations asiatiques qui consomment les ailerons. C’est un problème entretenu par l'Union européenne, deuxième pêcheur d’ailerons de requins au monde.

Le « finning » est une pratique cruelle qui consiste à couper les nageoires des requins après les avoir montés à bord des bateaux, puis à rejeter la carcasse encore vivante à la mer. Les bateaux peuvent ainsi rapporter un maximum d’ailerons de requins, plus rentables que le reste du corps. Les requins quant à eux coulent au fond de la mer et meurent dans une lente agonie.

Sur le marché de Hong-Kong, le plus grand du monde pour les ailerons, un sur trois provient d’Europe. Le moment est venu pour nous Européens d’agir. Un bol de soupe se vend entre 40 et 400 dollars. Le commerce des ailerons de requins est le deuxième trafic le plus lucratif au monde après le trafic de drogue.

La soupe d’aileron n'a aucune valeur nutritive et est sans intérêt culinaire (le goût provient d’un bouillon de poule en général). Ce n’est même pas une vraie tradition, c’est uniquement un symbole de haut statut social, qui se fait désormais au détriment d'un animal qui souffre de sa mauvaise réputation.

Plus de 100 millions de requins sont pêchés chaque année dans le monde, selon les chiffres officiels, dont 73 pour leurs ailerons seuls. Cela équivaut à un massacre de 200 000 requins par jour. Si les requins disparaissent, l'écosystème marin s'effondrera et les conséquences pour la santé des océans seront majeures et irréversibles. Couper la tête de la chaîne alimentaire peut entraîner un effondrement de celle-ci tout entière. Actuellement, un tiers des espèces de requins sont classées « vulnérables » ou « en danger critique d'extinction » sur la Liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Depuis 2003, il existe une loi européenne interdisant le finning en Europe. Mais en raison de lacunes dans cette dernière, des « permis spéciaux » sont délivrés par les États membres, qui autorisent les pêcheurs à poursuivre leurs pratiques, et à éviter les contrôles en débarquant carcasses et ailerons dans des ports différents. Du fait de ces lacunes, cette loi est devenue un mensonge.
La solution pour prévenir le finning est de s'assurer que ces lacunes soient supprimées et que les requins soient débarqués entiers (avec leurs nageoires), sans exceptions.

Cela n’arrêtera pas le massacre des requins mais le réduira considérablement, ce sera la première étape d'un combat qui vise à préserver cet animal essentiel à la stabilité écosystémique en en réduisant le taux de mortalité… et qui vise aussi à mettre un frein à la cruauté de cette pratique barbarie.

Une proposition des membres de la Commission des pêches propose, dans cette optique, d’ajuster la législation en vigueur et d'éliminer les lacunes mentionnées ci-dessus. Malheureusement, il y a encore une forte opposition d'un membre important du Parlement européen, Maria do Ceu Patrão Neves (Portugal), qui use de son influence pour maintenir l’existence des « permis spéciaux ». La Commission des pêches du Parlement européen s’exprimera en septembre au sujet des amendements à la loi, et le vote définitif, regroupant tous les décideurs concernés de Bruxelles, aura lieu en octobre.

Demandons aux députés de voter en faveur d'une loi plus stricte qui exige que les requins soient débarqués avec leurs ailerons attachés, qui élimine les lacunes inacceptables de la loi actuelle, sans exceptions !

L'Europe peut faire la différence en fixant une limite au massacre, et donc agir en faveur de la stabilité des écosystèmes marins, en promouvant de surcroît des comportements plus respectueux envers les animaux.

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