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Désinfection efficace des sondes échographiques

Désinfection efficace des sondes échographiques

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Cette pétition a été lancée par Bada B. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Bada B.
a lancé une pétition à destination de
Mme Marisol Touraine - Ministre des Affaires sociales et de la Santé, Jean-Yves Grall - Directeur Général de la Santé, Jean Debeaupuis - Directeur Général de l’offre de soins, Députés Européens
Chaque année en France, nous sommes 4 millions à passer un examen utilisant une sonde échographique endocavitaires vaginales, rectales ou transœsophagienne. A chaque fois, nous prenons un risque inutile. Il est inacceptable de constater que les décontamination de bas niveau sont autorisées. Une étude récente du CNRS de Bordeaux au centre hospitalier de Laval a observé un taux de contamination de 44% après décontamination des sondes. Sur 300 prélèvements, 13% contenaient de l'ADN avec des papillomavirus , et 20% des champignons. Un risque non négligeable de ressortir avec une maladie nosocomiales. Et pourquoi nous ne pratiquons pas une désinfection efficace après chaque consultation… comme aux États-Unis, Allemagne, Canada, Australie, Espagne, Suisse et Turquie… parce que ça coûte trop cher… 3,50 € par patient... Ce choix est suspecté d'entraîner chaque année 36130 contaminations par le cytomégalovirus ,14920 par le virus de l'herpès, 14840 par le papillomavirus, 4280 par la bactérie chlamydia trachomatis, 1620 par l' hépatite B , 230 par l' hépatite C et 60 par le virus du sida (Vih).

Le Haut conseil de la santé publique (14/12/2007) autorise le choix aux professionnels de santé entre :

- Une décontamination de niveau intermédiaire par trempage dans un désinfectant chimique ou un gaz plasma (45 ou 20 minutes, 10 €) ou par exposition à des ultraviolets (5 minutes, 3,50 €) ou...

- Une décontamination de niveau bas soit recouvrir la sonde d’une gaine de protection avant l’examen, puis, celui-ci terminé, la nettoyer à l’aide de lingettes imbibées d’un désinfectant... Totalement insuffisant, les contaminations sont très importantes.

Le Dr Yahia Mekki du laboratoire de virologie des HCL nous explique pourquoi : « La gaine plongée dans le corps, à 37°, subit des effets thermiques, qui permettent, entre autres facteurs, le passage des virus, même lorsqu’elle n’est pas percée ».

De plus, certains médicaments (type suppositoire ou gellule vaginale) sont incompatibles avec le préservatif, une gellule antifongique (par exemple) possède un principe actif qui fait fondre le préservatif (malheureusement beaucoup de médecins ne sont pas avertis ou ne pensent pas à le signaler avant une échographie)

Il y a 30 ans, de nombreux patients sont décédés des carences de désinfection des fibroscopes, utilisant le même argument, la bouche n’étant pas stérile, le matériel n’a pas besoin de l’être. Pourtant des liens ont été établi entre décès et contamination lors de l’examen et aujourd’hui la désinfection des fibroscopes fait l’objet de mesures strictes y compris dans le rangement du matériel.

Comme pour la bouche la flore vaginale ou rectale possède naturellement bon nombre de micro-organisme, cependant, les mains des praticiens de santé et le matériel non stérile ou insuffisamment décontaminé entraînent de nombreuses contaminations qui peuvent être extrêmement grave.

Le LIEN, association d'aide aux victimes d'infections contractées dans une clinique ou un hôpital, membre du Collectif Inter-associatif Sur la Santé nous rapporte que des infections graves par le streptocoque béta-hémolytique du groupe A, qui touchent les femmes accouchées ou après une IVG, avec septicémies et parfois chocs vasculaires avec amputation de membres.

Cet état de fait nous rassemble aujourd’hui pour demander aux autorités sanitaires d’agir afin de protéger la population française de ces trop nombreux risques de contamination.

Je suis une simple patiente inquiète pour notre santé à tous, je n'ai aucun lien d'intérêt avec qui que ce soit. Je suis d'avis que beaucoup d'examen de ce genre sont inutiles et pourrait être éviter. Mais pour ceux qui sont nécessaire, il me semble qu'il est important de revoir le protocole des preuves reconnues, car une fois sortie d'un complexe médicale il n'est plus possible d'établir un lien de responsabilité avec celui-ci. Je continue à analyser l'ensemble des données afin de déceler si oui ou non il y a un risque, en imaginant que ce scandale sanitaire soit un leurre je ne remettrais pas cette pétition aux autorités sanitaires et la supprimerait aussitôt.

Pour en savoir plus...

http://www.rue89.com/2009/07/19/les-sondes-dechographie-sources-de-contaminations

http://www.viva.presse.fr/plus-de-30000-patients-infectes-par-des-sondes-echographiques-mal-nettoyees-167636

Odile Fosse, salariée au sein de la clinique Bonnefon d'Alès, a voulu dénoncer ce manque d'hygiène... http://www.humanite.fr/node/22078

http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/sante-publique/infections-nosocomiales-des-milliers-de-patients-potentiellement-contamines

http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-des-sondes-echographiques-sources-de-contaminations-10431.asp?1=1

http://lelien.typepad.fr/association_le_lien/2009/02/la-calomnie-est-en-politique-moins-g%C3%AAnante-que-la-v%C3%A9rit%C3%A9.html

http://lelien.typepad.fr/association_le_lien/2009/02/amendement-d%C3%A9pos%C3%A9-pour-une-dni-des-sondes-d%C3%A9chographie-endocavitaire.html

Collectif Inter-associatif Sur la Santé : http://www.leciss.org/contact


Bactéries et micro-organismes pathogènes en gynécologie :
Neisseria gonorrhoae : sans symptôme ressentis dans 70% cas, augmentation depuis 1998. Cette bactérie est responsable de cervicite purulente plus urétrite, ou plus grave de salpingite, septicémie.
Chlamydia trachomatis : De portage fréquent, cette bactérie est responsable de cervicite mucopurulente, salpingite (30-50% des salpingites), stérilité chez la femme et aussi de conjonctivite et pneumonie chez le nouveau-né (5% femmes enceintes porteuses avec un risque de 20-70% de contamination néo-natale, si cervicite)
• Bactérie anaérobies, streptocoques notamment beta hémolytique du groupe A
• Mycoplasmes
Trichomonas vaginalis : sans symptôme dans 20% des cas. 20% des vaginoses. Hypothèse de transmission non sexuelle possible (linge)
Candida : vulvo-vaginites fréquentes
Gardnerella vaginalis : responsable d’urétrite
Virus :
• Hépatite B, HIV, faible pour l'Hépatite C
Papillomavirus (HPV) localisés sur le périnée, vulve, vagin et col. Responsable de condylomes ano-génitaux et de néoplasies intra-épithéliales.
Herpès simplex virus (HSV-2) : infection aiguë avec récurrences et transmission néo-natale à l’accouchement


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