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Eau dangereuse ?  Non merci !

Eau dangereuse ? Non merci !

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50 soutiens

Manjarrès M.
a lancé une pétition à destination de
Monsieur le Président de la République française
L’eau c’est la vie, or aujourd’hui la qualité de l’eau devient un réel sujet d’inquiétude en France, pour trois raisons : les pesticides, les médicaments et même… le traitement des eaux usées à l’aluminium ! «Il y a près de deux millions de consommateurs qui paient pour de l'eau significativement polluée», annonce UFC Que Choisir en mars 2012 à propos de l’eau du robinet tandis que 60 millions de consommateurs (avril 2013) révèle que même des eaux de sources commencent à être touchées.

Première pollution : les pesticides

« 93% des cours d’eau français contaminés par les pesticides » titraient Les Echos du 24 juillet 2013.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202915474029-93-des-cours-d-eau-francais-contamines-par-les-pesticides-589320.php?xtor=RSS-2210&utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter#

Pour le Commissariat général au Développement durable, la contamination par les pesticides est « quasi généralisée ». Dans 35 % des cas, l’eau est même jugée « impropre à la consommation humaine, » écrit le Commissariat dans une note « indicateurs et indices » datée du 22 juillet et consultable sur le site du ministère de l’Ecologie. Le seuil de pollution est dépassé dans 63 secteurs sur 176, indiquait Le Monde du même jour.

Or, selon Le Monde du 13 juin,« en dépit des dénégations des industriels du secteur, les pesticides sont bel et bien impliqués dans un grand nombre de pathologies lourdes – cancers, maladies du sang, troubles neurologiques, malformations, etc. – dont l'incidence tend à augmenter dans le monde. C'est l'idée-force d'une impressionnante expertise collective menée sur l'ensemble des connaissances internationales actuelles, et pilotée par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), qui l'a rendue publique jeudi 13 juin. » http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/06/13/pesticides-les-preuves-du-danger-s-accumulent_3429549_3244.html

Si nous ne nous mobilisons pas en masse, la situation ne pourra que s’aggraver, car le marché des pesticides ne fait que de s’accroître (voir encadré du même article du Monde). Il suffirait de commencer par appliquer les directives qui existent au niveau européen.

En effet, il existe une règlementation européenne sur la propreté et la pollution de l’eau, que d’aucuns jugent d’ailleurs insuffisante (Directive n° 91/676/CEE du 12/12/91, concernant la protection des eaux contre la pollution par les nitrates à partir de sources agricoles). Eh bien, la France ne la respecte pas, et elle fait l'objet de poursuites par la Commission européenne pour son incapacité à lutter contre la contamination des nappes par les nitrates. Elle fut condamnée en 2001 à une amende de 28 millions d’euros, mais elle a obtenu un sursis et - malgré un nouvel avertissement en 2011, pour l’instant les lobbies sont les plus forts.

Pourtant, selon l'OCDE, la pollution des eaux aux nitrates et aux pesticides coûte entre 1 et 1,5 milliard d'euros à la France chaque année.


Deuxième pollution : les médicaments et produits chimiques

Il n’y a pas que les pesticides : attention aux traces de médicaments et d’hormones : même nos eaux minérales commencent à être polluées, c'est-à-dire que les nappes d’eau souterraines ne sont plus des sanctuaires préservés. « 10 % des échantillons d’eau en bouteille analysés contiennent des traces de tamoxifène, une hormone de synthèse utilisée dans le traitement du cancer du sein » révèle 60 Millions de consommateurs.
http://www.60millionsmag.com/actualites/articles/qualite_de_l_eau_potable_nbsp_difficile_d_echapper_aux_polluants.

Troisième pollution : l’aluminium

C’est le comble ! Pour assainir nos eaux de robinet empoisonnées, nous utilisons un autre poison. http://webduweb.free.fr/aluminium.htm
Au-dessus de 0,1 mg d'aluminium par litre d'eau, les consommateurs courent un risque deux à trois fois supérieur de développer la maladie d'Alzheimer, « alors même que les normes actuelles tolèrent jusqu'à 0,2 mg/l. Le risque est multiplié par trois chez les personnes ne buvant que de l'eau du robinet et jamais d'eau en bouteille. Telles sont les conclusions de l'étude épidémiologique menée par l'équipe du Pr Jean-François Dartigues, que publie le prestigieux American Journal of Epidemiology. Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs de l'université de Bordeaux ont suivi pendant huit ans 3777 personnes âgées de plus de 65 ans dans deux départements français, Dordonne et Gironde. » (Article de Caroline Tourbe paru dans Sciences et Avenirs en Août 2000)

Que faire, alors ?
1) Demandons à François Hollande de faire respecter les directives européennes sur l’eau, y compris celle qui règlemente le taux maximal de nitrates, ou de poisons comme l’arsenic ou le plomb dans les nappes souterraines. http://europa.eu/legislation_summaries/environment/water_protection_management/l28139_fr.htm

2) Soutenons le manifeste de 60 Millions de consommateurs et de la fondation Danielle Mitterand-France-Libertés qui « réaffirment l’urgence de mettre à plat l’ensemble du dossier « eau potable » en France et demandent l’organisation d’assises nationales de l’eau, réunissant l’ensemble des acteurs concernés » pour travailler à :

• un meilleur partage des informations sur les prix et la qualité de l’eau ainsi que sur l’état des canalisations (en France, 190 000 litres d’eau sont gaspillés toutes les 5 secondes !),
• la remise à plat des normes de qualité, la liste des polluants s’allongeant sans cesse,
• la nécessaire solidarité entre les territoires pour le financement,
• une réflexion à long terme sur la gestion de la ressource.
http://www.60millions-mag.com/web_plus/notre_manifeste_pour_l_eau_potable

3) Réclamons avec Anne Spiteri créatrice du site Eau-Évolution après une étude menée avec WWF, la mise en place « d’une police de l’eau et de l’environnement réellement indépendante, qui soit très présente sur le terrain et qui ait des vrais moyens financiers, en expertise écologique et en contrôle ». http://www.notreterre.org/article-qualite-de-l-eau-un-rapport-accablant-87557976.html

L’eau c’est la vie. Plantes et animaux dépendent d’elle ; nous-mêmes nous dépendons d’elle, nous dont le corps est constitué à près de 80 % d’eau. Parce que la France est un beau pays aux mille cours d’eau, parce que nous sommes responsables de notre propre santé, et du biberon du bébé comme de l’hydratation du dernier âge, par respect aussi pour tous les pays où les gens meurent de soif, mobilisons-nous pour la qualité de notre eau.

S’il vous plaît, signez et diffusez cette pétition autant que vous le pouvez !
Atteignons 100.000 signatures !
Le silence comme la parole est une action.

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