Les députés français et européens: Que les votes blancs participent réellement aux élections

Aux élections européennes, les électeurs français, grâce à l'association Les Citoyens du Vote Blanc, vont bénéficier d'un "bulletin blanc qui comptera", malgré la loi de février 2014. Mais est ce normal d'en passer par ce type de subterfuge, avec toutes les difficultés que cela supposse, pour respecter le droit de ces électeurs à pouvoir s'exprimer ?
Quand on atteint 70% d'abstention, on ne peut plus se cacher que c'est le système qui pose problème, pas les électeurs.
Dans une démocratie, même représentative, le droit de vote est un acte de la plus haute importance. Il doit être encouragé et valorisé. C'est à la loi de fixer les règles et de permettre à chacun de pouvoir réellement s'exprimer, à égalité.
Or l'article L.66 du code électoral, malgré la réforme de février 2014 en France, continue à refuser aux votes blancs le statut de votes exprimés. Ils continuent à n'avoir aucune influence sur les résultats des élections. Les motivations des électeurs "blancs" ne sont pourtant ni le désintérêt, ni le manque d'informations mais avant tout le refus des candidats en présence.
Sa reconnaissance serait (67 ans après lle droit de vote des femmes en France) la plus grande évolution de nos démocraties.

C'est pourquoi nous demandons :

En France, l'invalidation de la loi de 2014 pour cause de non constitutionnalité

Une nouvelle loi modifiant le code électoral dans chaque Pays de l'Union Européenne afin que le vote blanc soit pris en compte comme les autres votes et qu'il puisse invalider une élection s'il est majoritaire. Une autre élection devra alors être organisées avec d'autres candidats.