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Ministère du Travail, Ministère de la Santé: RECONNAITRE LE BURN OUT COMME MALADIE PROFESSIONNELLE
ASSOCIATION P.
a lancé une pétition à destination de
Ministère du Travail, Ministère de la Santé
RECONNAITRE LE BURN-OUT COMME MALADIE PROFESSIONNELLE
Chères amies, chers amis,
Il est urgent de faire une loi pour faire reconnaître le burn-out, syndrome d’épuisement professionnel comme maladie professionnelle.
Des exemples de burn-out, voire de suicides, survenant dans des entreprises privées, voire récemment privatisées ont été médiatisés.
Les données épidémiologiques disponibles montrent une augmentation alarmante du burn-out.
3,2 millions d’actifs en risque élevé de burn-out !
Malgré son ascension fulgurante, l’épuisement professionnel n’est toujours pas inscrit dans les tableaux des maladies professionnelles !
Le travail peut être « maltraitant », entre autres à cause du caractère pathogène de certains modes d'organisation et de représentations. La souffrance au travail est liée à la surcharge du travail, la pression, au manque d'autonomie, au manque de reconnaissance, etc.
Il s'ensuit un épuisement à la fois physique et émotionnel, en particulier chez les salariés qui s’investissent et donnent beaucoup, notamment pour se faire aimer, pour être reconnu.
Une étude a pointé du doigt l'organisation du travail comme responsable du burn-out. Il serait donc juste que le responsable, l’employeur paie l'intégralité du préjudice, de sorte que l'indemnisation du régime général de la Sécurité sociale se porte vers la branche Accidents du travail / Maladies professionnelles, exclusivement financée par les entreprises.
Pour le moment, c’est le régime général de la Sécurité Sociale qui supporte son coût…
Indemnisation du burn-out : et si les entreprises payaient puisque le burn-out trouve principalement sa source dans la vie professionnelle de ses victimes?
Les entreprises préféreront alors investir dans la prévention plutôt que d'indemniser les salariés. Des mesures simples de prévention se mettront en place, allant jusqu’à la réforme en profondeur des modes de management , créant les conditions nécessaires aux innovations managériales et au bien-être moral de leurs salariés.
Les situations potentiellement à risques telles qu'un taux d'absentéisme élevé et un turn-over excessif peuvent être identifiées. Les outils d'analyse et de repérage existent. Ne manque plus que la volonté politique pour inscrire tout cela dans une loi.
Reconnaître le burn-out comme maladie professionnelle, c’est lui donner une existence, et ainsi reconnaître la victime.
Tout se joue maintenant. Avec le soutien de centaines de milliers d'entre nous, l’inscription de l’épuisement professionnel au tableau des maladies professionnelles est possible. Tout ce que nous avons à faire, c'est une mobilisation générale!
C'est tout le combat que nous menons en ce moment et dans les jours à venir pour que demain le travail conjugué à la santé soit possible !
Chères amies, chers amis,
Il est urgent de faire une loi pour faire reconnaître le burn-out, syndrome d’épuisement professionnel comme maladie professionnelle.
Des exemples de burn-out, voire de suicides, survenant dans des entreprises privées, voire récemment privatisées ont été médiatisés.
Les données épidémiologiques disponibles montrent une augmentation alarmante du burn-out.
3,2 millions d’actifs en risque élevé de burn-out !
Malgré son ascension fulgurante, l’épuisement professionnel n’est toujours pas inscrit dans les tableaux des maladies professionnelles !
Le travail peut être « maltraitant », entre autres à cause du caractère pathogène de certains modes d'organisation et de représentations. La souffrance au travail est liée à la surcharge du travail, la pression, au manque d'autonomie, au manque de reconnaissance, etc.
Il s'ensuit un épuisement à la fois physique et émotionnel, en particulier chez les salariés qui s’investissent et donnent beaucoup, notamment pour se faire aimer, pour être reconnu.
Une étude a pointé du doigt l'organisation du travail comme responsable du burn-out. Il serait donc juste que le responsable, l’employeur paie l'intégralité du préjudice, de sorte que l'indemnisation du régime général de la Sécurité sociale se porte vers la branche Accidents du travail / Maladies professionnelles, exclusivement financée par les entreprises.
Pour le moment, c’est le régime général de la Sécurité Sociale qui supporte son coût…
Indemnisation du burn-out : et si les entreprises payaient puisque le burn-out trouve principalement sa source dans la vie professionnelle de ses victimes?
Les entreprises préféreront alors investir dans la prévention plutôt que d'indemniser les salariés. Des mesures simples de prévention se mettront en place, allant jusqu’à la réforme en profondeur des modes de management , créant les conditions nécessaires aux innovations managériales et au bien-être moral de leurs salariés.
Les situations potentiellement à risques telles qu'un taux d'absentéisme élevé et un turn-over excessif peuvent être identifiées. Les outils d'analyse et de repérage existent. Ne manque plus que la volonté politique pour inscrire tout cela dans une loi.
Reconnaître le burn-out comme maladie professionnelle, c’est lui donner une existence, et ainsi reconnaître la victime.
Tout se joue maintenant. Avec le soutien de centaines de milliers d'entre nous, l’inscription de l’épuisement professionnel au tableau des maladies professionnelles est possible. Tout ce que nous avons à faire, c'est une mobilisation générale!
C'est tout le combat que nous menons en ce moment et dans les jours à venir pour que demain le travail conjugué à la santé soit possible !
Avec espoir et détermination, tout est possible,
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