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Pour une démocratie citoyenne et économique en France

Pour une démocratie citoyenne et économique en France

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50 soutiens

Piti C.
a lancé une pétition à destination de
Monsieur le Président de la République Française, Messieurs les députés, Messieurs les ministres, Messieurs les sénateurs, Messieurs les membres du conseil constitutionnel

La démocratie française est malade, l’état de la classe politique en est un symptôme. Encadré par des partis extrêmes que la honte de l’histoire passée et l’échec n’affectent pas, et entre eux des partis clones qui s’alternent au pouvoir sans idées et que la honte de l’histoire présente n’émeut que faussement, le terrain politique n’offre plus rien, sinon des salaires confortables.

"Les partis sont toujours en retard sur les idées." Léon Bourgeois (1851-1925), homme politique, prix Nobel de la paix

Le peuple, sans cesse déçu, mais résigné à son impuissance, doit s’en remettre à un système d’élections de représentants, qui certes a été une étape importante et essentielle dans la voie de la démocratie, mais montre aujourd’hui ses limites. Des promesses, des petites guerres de personnes, des collusions, des haines, le lien social se dissout et l’abstention flambe.

"Les gouvernants gouvernent l'Etat, les technocrates les gouvernants, et la vanité les gouverne tous." Georges Elgozy (1909-1989), économiste, président du Comité européen de coopération économique et culturelle

Nous demandons donc par cette présente pétition l’instauration d’un grand débat national et total visant à définir en premier lieu la constitution d’une démocratie citoyenne : réfléchir à de nouvelles institutions, nouveaux modes de désignations, devoirs des élus et non plus privilèges, décisions par le peuple et non plus par ses représentants, révocabilité, mandat impératif, devoir de rendre des comptes…

"Le suffrage par le sort est de la nature de la démocratie ; le suffrage par le choix est de celle de l'aristocratie." Montesquieu (1689-1755), Philosophe

Il faut 2.500.000.000.000 (2,5 milliards) années de travail des salariés les plus pauvres pour atteindre la somme des 225 plus grosses fortunes du monde.

"Il faut prendre l’argent là où il est : chez les pauvres. Ils n’ont pas beaucoup d’argent, mais il y a beaucoup de pauvres." Alphonse Allais (1854-1905), écrivain

Allant de pair avec cette gabegie politique, les aberrations du système économique mondialisé s'étendent tous les jours. L'industrie et la finance ont ôté des mains des populations les mécanismes de production, donc de création de la richesse, engendrant les inégalités sociales.

"Un marchand n’est nécessairement citoyen d’aucun pays en particulier. Il lui est, en grande partie, indifférent en quel lieu il tienne son commerce, et il ne faut que le plus léger dégoût pour qu’il se décide à emporter son capital d’un pays dans un autre, et avec lui toute l’industrie que ce capital mettait en activité." Adam Smith (1723-1790), philosophe, fondateur de l’économie moderne

La libre-concurrence, concept d'une vision déterministe de l'économie, monte tout le monde contre tout le monde, citoyens, entreprises, états, et engendre des aberrations de production et de répartition tout en soumettant pour cela les employés, qui sont maintenant tous des "chômeurs potentiels", à ses diktats de rentabilité, productivité, compétitivité, mots martelés à longueur de journée. C'est une crise systémique du capitalisme.

"Que peut-on penser d’un commerce où la raison de chaque intérêt particulier lui dicte des maximes directement contraires à celles que la raison publique prêche au corps de la société et où chacun trouve son compte dans le malheur d’autrui ?" Rousseau (1712-1778), philosophe

La négation de la démocratie économique découle de la " liberté économique", autrement dit la liberté de tout faire avec l’argent. Voilà ce à quoi pourrait prétendre une démocratie économique :

• Droit de choisir comment produire (financement, méthodes, techniques, échelle…)

• Droit de choisir quoi produire

• Droit de choisir comment répartir et accéder à la production

• Droit de choisir l’orientation des recherches

• Droit de choisir les avancées techniques à utiliser

"Le retard des sciences économiques et sociales sur les sciences de la matière est l’une des causes des malheurs actuels de l’humanité. La technique emporte l’homme vers des horizons imprévus." Jean Joseph Hubert Fourastié (1907-1990), économiste

Le développement de la société échappe à l'humain. C'est l'économie, maîtresse des sciences et des techniques, qui fait sa société et l'impose à l'homme. Grâce à son passé de luttes pour la démocratie, la France est toujours aujourd'hui symboliquement aux yeux du monde un phare d’émancipation de l’humain. Osons aller plus loin dans cette voie. Osons montrer le chemin du "développement choisi" au monde entier qui nous suivra. Inventons ce qui n’a jamais encore pu exister : une démocratie citoyenne et économique.

"Tout peuple qui s'endort en liberté se réveillera en servitude." Alain

"Vive la Révolution future." Victor Hugo



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