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Non à la castration des animaux domestiques !

Non à la castration des animaux domestiques !

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Cette pétition a été lancée par El M. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
El M.
a lancé une pétition à destination de
SPA

Il m'est arrivé une petite aventure qui a aboutit à une prise de conscience forte.

Vaquant nonchalamment à mes occupations comme à mon habitude, je fus prit à partie par une demoiselle en détresse. Elle possédait un petit chaton, une femelle, dont elle devait se séparer n'ayant la place pour plusieurs chats en son modeste logis.

Je n'étais pas spécialement intéressé à la base, car le peu d'espace de mon logement ne me paraissait pas favorable à avoir un animal de compagnie. Je n'aime pas l'idée de garder un animal en captivité.

Cependant, lorsqu'elle m'a suggéré l'idée que si elle ne trouvait preneur pour lui, elle serait peut-être contrainte de le noyer, je me suis dit que finalement je ne pouvais rien lui faire de pire que cela.

...

Me voilà donc, à trimbaler un panier avec un chaton à l'intérieur, je ne voyais que ses yeux verts dans l'obscurité.

N'osant le brusquer, je le déposa juste dans un coin, avec en face de son panier tout le nécessaire pour se restaurer et faire ses besoins.

Au bout de quelques heures voyant qu'il ne dédaignait bouger la petite patte, je me dis qu'il devait être timide et qu'il fallait que je fasse preuve d'hospitalité.

Je le sortit donc de son terrier, et je découvrit un chat aux poils noirs ébouriffés, visiblement apeuré de la situation.

Il fuit, et trouva refuge dans un petit espace caché sous levier d'où seul dépassait un bout de sa queue.

Je le laissa un temps allant moi même vaquer à mes occupations en dehors du logis, cherchant moi aussi trou où me cacher.

Lorsque je revins il était encore là, mes efforts furent vains pour lui prouver que je n'étais pas un danger.

Le lendemain, j'appris de celle qui m'avait fait don de ce petit être, qu'en vérité ce n'était pas une femelle mais un mâle, et qu'il avait été tiré à sa mère pour se retrouver en mon antre.

Le fait que ce soit un mâle changea tout à mes yeux, car pour en avoir côtoyé pas mal lors de mes jeunes années, je savais qu'ils étaient très attachés à leur liberté. Ils pouvaient se passer plusieurs jours sans qu'on l'en ne voit trace.

Mais apparemment le chat domestique était autre chose.

Je décida alors de me renseigner sur comment s'occuper d'un chat en appartement, et si celui-ci pouvait véritablement être heureux.

Là, il apparût qu'il n'y avait qu'une seule et unique solution, de calmer les ardeurs guerrières des mâles : la castration.

...

La théorie du mal nécessaire.

Le terme de "stérilisation" est malhonnête, scandaleux, honteux.

Il ne s'agit pas ici de simplement réduire à néant la fertilité de ces animaux, il s'agit de réduire à néant toute activité sexuelle.

Rien à voir avec les contraceptifs qui ne détruisent pas toute identité sexuelle.

Mais, sinon, les chats proliféreraient, et il faudrait en tuer, et ce serait pire, et, et, et...

C'est la théorie du mal nécessaire.

On part d'un problème réel et sérieux, et on impose SA solution comme la seule et unique pour le résoudre. Aucune objection n'est donc acceptée.

Le gouvernement chinois pourrait s'en inspirer pour castrer les garçons de leurs opposants (si ce n'a déjà été faits).

Castrer son animal de compagnie, est un acte de cruauté, de bêtise et d'hypocrisie.

Comment prétendre aimer un animal, et pratiquer envers lui un acte qui est communément reconnu comme un crime de guerre chez l'homme.

C'est l'équivalent d'enlever les griffes à son chat.

Une pratique égoïste, lamentablement égoïste.

Cruelle, barbare, lamentable, débile.

Ne prétendez pas aimez les animaux et ensuite les torturer ainsi.

...

Mes arguments.

La castration est un acte de barbarie, un crime de guerre.

La castration n'a aucun effet bénéfique sur la santé, rien ne permet de l'affirmer médicalement. Il y a des effets positifs, d'autres négatifs, mais globalement les scientifiques ne s'accordent pas encore à ce sujet.Assimiler la stérilisation à la castration est malhonnête, car il y a d'autres méthodes de stérilisation non barbares : la vasectomie.La vraie raison qui pousse les propriétaires à castrer leur animal, n'est pas les 100 000 euthanasies par an, mais simplement la volonté d'éviter que son mâle pisse partout, et essaye de fuguer à la première occasion lorsqu'il vit en captivité. C'est vouloir aseptiser le comportement de l'animal. Transformer un mâle en eunuque.

...

L'usage des mots est indélicat.

Stériliser ne rime pas avec castrer.

La vasectomie est possible, utile, efficace.

S'il s'agissait uniquement de stérilisation ce serait la technique qui serait utilisée.

L'argument selon laquelle elle serait cancérigène est médicalement faux.

La vrai raison de la castration n'est pas la volonté de stériliser son animal, car autrement on aurait recours à la vasectomie mais de lui retirer tous les attributs liés à son sexe.

Castrer son mâle pour qu'il ne soit plus un mâle pour qu'il ait un comportement d'eunuque qui sied mieux au propriétaire est d'un égoïsme sans nom.

Le corps médical n'est pas si encourageant envers l'ablation des organes génitaux des chiots et chatons.

Il s'agit plus d'une volonté politique, les voix discordantes sont réduites au silence.

Comment une personne saine d'esprit peut-elle croire que retirer des organes n'aurait aucune incidence.

L'argument utilisé est que retirer un organe c'est réduire le risque de maladies liés à cet organe, puisqu'il n'est plus là...

La belle affaire !

Sauf qu'il en reste d'autres d'organes qui eux en pâtissent :

- Risques cardiaques : Les femelles stérilisés ont 5 fois plus de chance d'attraper une tumeur au coeur (hemangiosarcoma : HAS, la plus commune).

- Cancer de la prostate : Un des arguments phare en faveur de la castration est que cela réduirait le cancer de la prostate, or c'est faux (c.f. une étude de l'université du Michigan : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/3506104)

- Problème de croissance : L'absence d'oestroegène et testostérones a évidemment une incidence sur le développement de l'animal, qui est significativement, plus petit qu'un animal non castré (dans le cas où la castration a eu lieu avant la puberté)

- En vrac, les autres risques : Plus grande fragilité des ligaments (taux de rupture supérieur chez la population des castrés), HIP displaia (maladie des os, très douloureuse et source d'arthrite), incontinence urinaire chez les femelles.

Par ailleurs, la raison principale de la castration étant d'aseptiser le comportement de son animal, on peut obtenir l'effet inverse, avec un animal, peureux et craintif à l'extrême.

[http://healthypets.mercola.com/sites/healthypets/ar
chive/2011/02/17/dangers-of-early-pet-spaying-or-n
eutering.aspx]

[http://www.naiaonline.org/pdfs/LongTermHealthEffect
sOfSpayNeuterInDogs.pdf]

...

Personne ne remet en cause la nécessité de stériliser les animaux dont on ne désire qu'ils aient des grossesses que l'on ne pourra assumer.

Ce que je remets en cause, c'est imposer la castration comme la seule méthode de stérilisation.

Castration et stérilisation ne sont pas des synonymes.

En outre, comme il est clairement apparu au travers des différentes interventions des intervenants, la motivation première du choix de la castration plutôt que de la vasectomie, est la volonté d'aseptiser le comportement de son animal.

C'est profondément égoïste, et se rassurer en prétendant que l'animal est heureux n'y changera rien.

Un eunuque ne sera jamais heureux.

La castration est un crime de guerre toutes espèces confondues.

...

Comment lutter alors contre la surpopulation animale qui entraine une vague d'euthanasie ?

Je propose :

- L'interdiction de la castration chez tous les animaux, ceux qui la pratiqueraient seraient alors sujets à de très lourdes amendes.

- La systématisation de la vasectomie.

...

Pour ceux qui ne seraient pas encore convaincus, je les invite de ce pas à lire ou relire L'île du Docteur Moreau.

Pétition en Ligne : Non à la castration des animaux domestiques.

Publiée (Mis à jour )