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Le Japon accusé de corrompre des Etats pour leur soutien à la chasse à la baleine

On savait le Japon énergique dans la défense de son droit à chasser la baleine ; selon le

Le Monde

Publié le 13 juin 2010 à 14h05, modifié le 13 juin 2010 à 14h05

Temps de Lecture 1 min.

Des employés japonais débitent une carcasse de baleine devant des écoliers, dans le port japonais de Wada, à l'été 2007.

On savait le Japon énergique dans la défense de son droit à chasser la baleine ; selon le Sunday Times du 13 juin, cette énergie dépasserait travail d'argumentation et utiliserait une persuasion plus directe, faite d'argent liquide et de prostituées.

Après avoir enquêté en infiltration, les journalistes de l'édition dominicale du quotidien britannique sont assuré que les représentants d'au moins six pays étaient prêts à mettre aux enchères leur voix dans les votes de la Commission baleinière internationale (IWC). Des révélation qui pourraient embarrasser le Japon alors que débute au Maroc le 21 juin une session de l'IWC qui pourrait remettre en cause le moratoire sur la chasse à la baleine qui a cours depuis vingt-quatre ans.

Face aux dénégations du Japon concernant d'éventuels achats de voix, le Sunday Times produit un verbatim de vidéos sur lesquelles on voit des représentants de pays favorables à la chasse expliquer s'être laissés convaincre par le montant des aides d'Etat en provenance de Tokyo, la distributions d'argent liquide au cours des séances de l'IWC – auxquelles ils avouent également avoir été conviés, logement et voyages payés, par le Japon – et même par la mise à disposition de prostituées lors de visites de délégations officielles au Japon.

1 000 DOLLARS PAR JOUR EN LIQUIDE

Certains montant sont avancés : ainsi, le représentant de la Guinée avance-t-il le montant d'au moins 1 000 dollars en liquide par jour offerts par le Japon au ministre de la pêche pour ses dépenses personnelles pendant toute la durée des rencontres de l'IWC. Quant au représentant de la Tanzanie, il parle de "gentilles filles" mises à disposition du ministre de responsables du secteur de la pêche de son pays lors de séjours tous frais payés au Japon.

Pour obtenir ces information, les journalistes du Sunday Times se sont fait passer pour des proches d'un milliardaire disposé à payer en échange d'une modification du vote de plusieurs pays pro-chasse. Le journal assure que Saint-Christophe-et-Niévès, les îles Marshall, la Communauté de la Grenade, les Kiribati, la Guinée et la Côte d'Ivoire ont accepté d'engager des négociations pour adoptéer une position anti-chasse.

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