Mettez à jour vos Paramètres de Cookies pour utiliser cette fonctionnalité.
Cliquez sur 'Tout autoriser' ou activez uniquement les 'Cookies pour une publicité ciblée '
En continuant, vous acceptez notre Politique de confidentialité qui détaille comment vos données sont utilisées et sécurisées.
J'ai compris
Nous utilisons des cookies pour analyser l'utilisation de ce site par les visiteurs et vous offrir la meilleure navigation possible. Consultez ici notre politique de Cookies.
OK
Victoire
Cette pétition est close
Objectif atteint! Les mesures disciplinaires sont levées.

Objectif atteint! Les mesures disciplinaires sont levées.

Victoire
Cette pétition est close
50 soutiens

Pierre R.
a lancé une pétition à destination de
La direction du Collège Lionel-Groulx
Grâce aux nombreuses signatures et à votre appui, la directrice générale du Collège Lionel-Groulx, Monique Laurin, lors d'une allocution offerte le 9 janvier dernier, levait la mesure disciplinaire contre les onze enseignants accusés d’avoir manqué de loyauté envers l'institution pour avoir cosigné une lettre d'opinion dans le journal Le Devoir. Parallèlement, les mesures contre les étudiants jugés fautifs relativement aux évènements entourant le 15 mai 2012 ont également été levées. Il s'agit là d’un retournement de situation salutaire, puisque la directrice générale a non seulement reconnu ses erreurs, mais également la liberté d’expression inhérente à une institution d’enseignement, tout en levant la censure pour rétablir ainsi les valeurs humanistes au centre du projet éducatif du Collège Lionel-Groulx.
Il s'agit aussi d’un nouveau tour de force de la solidarité dans sa dimension locale, réaffirmant ainsi le fait que de penser globalement et d'agir localement doit être fermement ancré dans nos mœurs politiques et sociales. Les résultats le confirment.
Merci à tous!


Selon la Commission des droits de la personne du Québec concernant la loi 12 (projet de loi 78) : « [...] le devoir de loyauté d’un employé ne va pas jusqu’à lui interdire de faire publiquement connaître son désaccord envers son employeur par des moyens légitimes puisque cela constitue un exercice de la liberté d’expression. »

Des mesures disciplinaires ont été prises récemment envers 11 enseignantes et enseignants du Collège Lionel-Groulx pour manque de loyauté !
Après avoir cosigné, dans Le Devoir, une « libre opinion » offrant un point de vue différent de celui de la direction du Collège Lionel-Groulx sur ce qui a conduit au déploiement de l’escouade antiémeute de la Sûreté du Québec sur le campus le 15 mai 2012, les 11 signataires ont été convoqués par la Direction des ressources humaines et invités, après une rencontre avec la directrice générale, à faire amende honorable pour avoir tenu des propos jugés « trop durs » contre l’administration et sa directrice générale. Autrement dit, parce qu’ils ont exprimé publiquement une version des faits dans des termes qui auraient terni l’image officielle de la direction, parce qu’ils auraient osé outrepasser le cadre d’une communication interne qui ne pouvait suffire aux circonstances, parce qu’ils ont voulu, pour protéger l’institution et ses membres, dénoncer et prévenir un tel recours aux forces policières, les 11 signataires de cette libre opinion se retrouvent aujourd’hui avec une lettre à leur dossier personnel. Selon nous, cette mesure disciplinaire, qui les accuse de faire preuve d’un manque de loyauté envers l’institution dont ils cherchaient au contraire à préserver le caractère foncièrement humaniste, s’avère injustifiable.
Démesurée, une telle décision administrative porte un effet pervers en regard de la liberté d’expression. Parce qu’elle suscite la crainte d’autres sanctions provenant de la direction pour des motifs similaires, elle malmène directement la liberté d’expression de tous les membres du Collège Lionel-Groulx. Nous dénonçons donc une telle pratique administrative et nous exigeons le retrait immédiat des lettres au dossier des 11 signataires de cette libre opinion.
Afin de SOUTENIR LES 11 PROFS SIGNATAIRES, afin d’APPUYER LA LEVÉE DE CETTE MESURE DISCIPLINAIRE et POUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION dans nos institutions démocratiques, nous signons...
MERCI.
La libre opinion publiée dans Le Devoir peut être lue à l’adresse suivante : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/351265/violence-a-lionel-groulx-voici-notre-version
Publiée (Mis à jour )