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Contre la circulaire visant à bloquer l'adoption en KAFALA.

Contre la circulaire visant à bloquer l'adoption en KAFALA.

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Cette pétition a été lancée par Med I. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Med I.
a lancé une pétition à destination de
Mr Mustapha RAMID
Et on reparle Kafala, au Maroc. Et vous savez que c'est un sujet éminemment sensible pour le Parti Justice et Développement.
Contre le droit et la loi, le ministre de la justice Moustapha Ramid avait émis une circulaire visant à bloquer l'adoption en kafala, la seule adoption possible au Maroc, pour les étrangers et les MRE. Désormais, c'est carrément un projet de loi qu'on présente, dans le même état d'esprit. Selon la nouvelle mouture de la loi proposée par le gouvernement, enfin, par le PJD dans le gouvernement, devrait-on dire dans les circonstances actuelles, les couples étrangers ne pourront plus adopter, au moins l'un des deux adoptants devra être marocain et les parents kafils MRE devront accepter de passer leurs deux premières années de kafala au Maroc, histoire qu'on veille au grain, sans doute. Le projet de loi ré-insiste, sans nécessité, sur le fait que les adoptants étrangers doivent être musulmans, or comme la kafala est un système par nature religieux, c'était d'ors et déjà évident. A croire que ce qui pose problème, au fond, n'est rien d'autre qu'une question idéologique de mauvais aloi. Il ne suffit pas, pour montrer patte blanche, d'être musulman, d'origine ou de conversion, non, non, non. Il faut vivre là où l'on pourra vérifier que le grand extérieur ne viendra pas diluer la pureté de l'enseignement religieux de l'enfant. Mais au-delà du sarcasme, ce qu'il y a d'horrible dans ce projet de loi, c'est qu'il n'a pas l'air de prendre mieux en compte les intérêts des enfants. On sait que les enfants kafils sont rien moins que laissés à leur sort, une fois adoptés. S'ils ont eu la chance de tirer le gros lot, de bons parents, hamdoulilah. Mais sinon, aucun des systèmes prévus par la loi pour vérifier que tout se passe bien n'est jamais activé, ni ici, au Maroc, ni à l'étranger, où normalement, les consulats doivent jouer le rôle de relais. Ce projet de loi ne change rien à cette donne pourtant dramatique. Par contre, en violation directe des dispositions de la nouvelle constitution, elle prive les MRE d'une partie des droits dont disposent les marocains et tente, par la bande, de les qualifier de citoyens de seconde zone. C'est en tout cas comme ça que l'interprète les associations concernées. Je cite une tribune publiée sur Yabiladi par le collectif MRE pour la kafala, c'est « une véritable injustice, une véritable attaque à la nouvelle constitution du Maroc ». Même son de cloche chez Radouane Batti, membre de l’Association des parents adoptifs d’enfants recueillis par kafala [APAERK], je cite : « Cela veut dire que nous ne sommes pas des Marocains. On nous inflige une punition de deux ans de résidence au Maroc. ».

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