L'APPEL DE LOME EN FAVEUR DE LA TERRE

Premierment le message du Secrétaire Général des Nations Unies en cette célébration stipule ce qui suit : « La Journée internationale de la Terre nourricière est l’occasion de réaffirmer notre responsabilité collective, de promouvoir l’harmonie avec la nature, au moment où notre planète se trouve menacée par le changement climatique, l’exploitation non viable des ressources naturelles et d’autres problèmes causés par l’homme. Lorsque nous mettons la planète en danger, nous nous en prenons à notre unique demeure, à la survie de l’humanité. À l’occasion de cette Journée, nous renouvelons notre engagement d’honorer et de respecter la Terre nourricière » Par ce message, qui invite les humains à renouveler leur engagement d’honorer et de respecter la terre. Deuxiemement la situation écologique que vivent nos sœurs africaines et nos frères africains dans les Caraïbes ne peut pas être occultée dans la célébration de la Journée Africaine de l’Écologie chaque 20 juillet. Ignorer les Caraïbes, c’est comme si les Africains vivant en Afrique, oubliaient leurs parents déplacés d’une manière ou d’une autre vers les Caraïbes alors que nombreux sont celles et ceux qui aspirent à la continuité du continent ou à leur identité africaine qui se résume par la diaspora africaine. Détenant quantité de textes et d’actions de revendication de leur origine africaine, il nous faut consolider des relations multisectorielles et multidimensionnelles avec eux. À ce sujet, nous mettons en exergue l’ouvrage du grand écrivain Aimé Césaire : « Retour au pays natal. »