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Suisse : ton Humanité fout le camp ! Aidez Bouchaib à vivre  !

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Cette pétition a été lancée par Duina I. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Duina I.
a lancé une pétition à destination de
François BADOUD, juge unique, Tribunal Administratif Fédéral, Saint-Gall, Suisse, Laure Michaud Aegerter, Cheffe de Section, Office des Migrations, Berne - Suisse
Madame, Monsieur le Juge,

Le gouvernement suisse veut refouler un homme de 37 ans, M. Bouchaib HATTAB, souffrant de diabète génétique type MODY, vers le Maroc, pays où son traitement ne pourra être assuré, le vouant à une destinée peu enviable, voire fatale.
Vu ses antécédents familiaux (nombreux décès dus au diabète, dont sa mère et son frère à 49ans et 24ans respectivement), M. Hattab a déposé une demande d’accueil humanitaire en Suisse, demande qui vient d’être refusée.

M. Bouchaib HATTAB est insulino-dépendant à raison de 5 à 7 injections par jour et son traitement médical est lourd.
Il a quitté le Maroc avec ses parents à 14 ans et a vécu en Italie pendant 22 ans, avant d’en être expulsé au départ de son père.

La Suisse estime qu’il peut sans problème se faire soigner au Maroc, ce qui est faux.
Pour preuve, sa mère et son frère, sont décédés dans ce pays, décès causés, en grande partie, par le manque de soins et médicaments.

En sus, l’OSAR (Organisation Suisse d’Aide aux Réfugiés), confirme que l’accès aux soins, mêmes basiques, ainsi qu’aux médicaments est difficile pour les personnes aux petits revenus. La pauvreté étant en augmentation, l’accès financier et le manque de personnel médical adéquat sont les principales sources de problèmes dans le système de santé marocain (cf ci-dessous : références et liens donnés par l’OSAR)

Les médicaments ne sont aussi pas disponibles, des ruptures de stock sont très fréquentes.

Il est aussi à relever que le droit humain d’être entendu n’a pas été respecté, car :
- puisque la décision du 24.7.13 de l’Office des Migrations lui a été signifiée pendant les féeries judiciaires (congés des avocats jusqu’au 7.8.13), avec un délai de 5 jours pour recourir
- l’accès à son avocat ne lui a pas été autorisé
- et, de ce fait, il n’a pas pu déposer un recours complet adéquat
Le droit humain de la Justice pour Tous est foulé, il y a discrimination.

Nous connaissons les efforts d’intégration de M. Hattab, ses services rendus comme aide dans le secteur paramédical (et son application à suivre une formation d’aide-soignant) ici en Suisse. Il apporte aussi une aide précieuse à une personne âgée de notre village. Il est apprécié.

Nous redoutons donc que les soins médicaux de pointe, dont il a besoin, lui fassent défaut, car accessibles au Maroc seulement qu’aux personnes fortunées et intégrées, et non à une personne renvoyée de force et qui n’y a plus de liens.

Nous soutenons l’action de M. Bouchaib HATTAB afin qu’il puisse rester en notre pays en santé, par nécessité médicale.

Nous restons assurés que cette pétition trouvera écho et empathie et vous présentons, Madame, Monsieur le Juge, nos salutations humaines et distinguées.


Références des sources concernant la situation du système de santé au Maroc indiquées par l’OSAR www.osar.ch – Juillet 2013 :
CoE-PACE - Council of Europe - Parliamentary Assembly: Co-operation between the Council of Europe and the Maghreb countries in the field of social cohesion [Doc. 12353], 5. August 2010:
http://www.ecoi.net/file_upload/1226_1285060857_edoc12353.pdf
“Rising poverty also deprives the poorest members of the community of access to basic health care, medicines and different forms of treatment such as surgery and radiology. Medical prevention and screening are either lacking or too costly, because of the resulting need for vaccines, specialist appointments and the diagnosis of serious conditions. This leads to a decline in the life expectancy of groups of the population who do not have access to such care. There is a danger that this problem will increase along with general tendencies towards an ageing population, which is also happening in the Maghreb. This has considerable consequences in terms of the need to adapt care and treatment to cardiovascular and degenerative conditions such as hypertension and diabetes. There is also the problem of local medical and hospital facilities for the most socially deprived”
World Health Organisation (WHO), Country Cooperation Strategy for WHO and Morocco 2008–2013, 2009:www.who.int/countryfocus/cooperation_strategy/ccs_mar_en.pdf
“Morocco currently has 2552 basic health care facilities, i.e. a ratio of 1 facility per 11 700 population, compared to 1 per 29 500 in 1960. Despite this increase in basic infrastructure, access to care remains difficult, mainly for populations with low resources. 25% of the Moroccan population lives more than 10 km away from a basic health facility. Health care utilization in the public sector remains very limited, with a rate of use of curative services of 0.5 consultations per inhabitant per year, a figure that can be considered low in relation to the needs of the population. In terms of design, planning and monitoring, the network of basic health care facilities does not include the private sector which has nearly 5800 physicians in general medical practice. This reflects a lack of complementarity between these two sectors.
“With its 128 hospital facilities and 26 250 beds, the hospital network is another challenge in the development of provision of care in Morocco. In addition to funding, hospitals in Morocco need a more modern technical platform and reinforced skills.”
“Human resources have increased substantially over the past 40 years, with the density of human resources having increased ... when the density of paramedical staff grew from 1 nurse per 2700 population in 1960 to 1 per 1000 in 2007. Despite these efforts,Morocco is one of the 57 countries listed by WHO as suffering from an acute shortage of health personnel. The density of trained birth attendants is below 2.28 per 1000 population, WHO’s critical staffing threshold. This shortage is exacerbated by the lack of a proactive and consistent policy for the development of human resources for health.”
“Economic accessibility of medicines remains the main concern of the health system despite the efforts made in recent years by the Ministry of Health in terms of pricing policy, for reduced taxation of some essential medicines, exemption from value added tax (VAT) and the reduction of tariffs for others, as well as in encouraging the manufacture and use of generic medicines.”
In einer Studie zu den Kosten für die Behandlung von Diabets wurden die jährlichen direkten Kosten berechnet: “the per capita direct cost of diabetes in Morocco is between US $259 and US $830 per year“ (http://www.scirp.org/journal/PaperInformation.aspx?PaperID=34768)
Medikamentenpreise in Marokko lassen sich hier finden:www.assurancemaladie.ma/anam.php?id_espace=6


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